Lorenzo

Tranquillement assise à la terrasse d'un café, en ce bel après-midi, un livre détendre et profiter de ce merveilleux soleil.

Je viens de finir un chapitre important, je pose mon livre et prends une gorgée de mon verre de vin bien frais que le serveur vient de me déposer. Je rêvasse à ce personne qui me trouble, car dans mon imagination fertile je le représente à mon image, beau brun, grand, barbu, plein de tatouage avec un regard qui ferai chavirer le cœur de n'importe quelle femme, un sourire un damner un ange.

Brusquement une voix des plus suaves se fait entendre.

-          Excusez-moi de vous sortir de vos songes, je vois que nous lisons le même auteur, je suis un grand fan de Maxime également !

-          Pardonnez-moi vous disiez, répondis-je en relevant la tête !

Je n'arrive pas à distinguer son visage, je suis éblouie par le soleil. Je place ma main en visière sur mon front pour mieux distinguer celui qui ose venir rompre ma rêverie.

-          Je disais être un grand fan de Maxime, je suis toujours heureux de rencontrer des fans, dit-il toujours avec cette assurance dans la voix.

Comme il vit que j'étais éblouie par le soleil il se déplaça légèrement pour me faire de l'ombre, mes yeux se posa sur ce visage et j'en fus bouche-bée, ce visage, ce sourire, à croire qu'il venait de sortir de mon imagination, il était exactement tel que je venais d'en rêvasser.

-          Oh oui, effectivement je suis grande fan aussi, je possède tous ses livres, et j'aime m'y replonger même si je les ai tous lu ! Vous voulez vous joindre à moi nous pourrions partager nos avis ?

-          Avec grand plaisir je n'osais vous le proposer, dit-il en s'empressant de s'asseoir de peur que je ne change d'avis !

Je lui rendis son sourire et fis signe au serveur de s'approcher. Nous commandâmes deux verres de blanc. Nous avons passés une bonne partie de l'après-midi à parler de nos avis sur chaque livre, je fus agréablement surprise qu'il soit aussi caler que moi sur le sujet, il était sans doute aussi fan que moi, au moins un point sur lequel il ne m'a pas menti.

Au fil de la conversation, nous découvrîmes que Maxime n'était pas le seul auteur que nous avions en communs, comme il était agréable de pouvoir partager ma passion pour la lecture, très peu de personnes de mon entourage, ne comprenaient cette passion que j'avais pour les livres, ils avaient dû mal à comprendre que je puisse refuser une soirée, uniquement pour finir mon livre, que je savais arriver au dénouement et que rien ni personne n'auraient pu m'en détourner. Apparemment il en était de même pour ce bel étalon ! Décidément il avait tout pour me plaire, un charme fou se dégageait de lui. Il cochait quasiment toutes les cases. Je me rendis compte que je n'avais pas vue le temps passer, ce qui me sembla être quelques minutes en sa compagnie était en réalité des heures, mon ventre commença à me dire qu'il était temps de rentrer et de se préparer à dîner.

-          Je vous prie de m'excuser, mais je n'ai pas vue le temps passer tellement notre échange était riche, mais il commence à se faire tard, je vais devoirs vous abandonner à regrets, lui dis-je avec l'envie de rester encore.

-          J'ai moi-même passé un agréable moment avec vous, vous en connaissez autant que moi sur les chefs-d'œuvre de Maxime que s'en est troublant, j'aimerais beaucoup pouvoir continuer d'échanger avec vous. Me feriez-vous le plaisir d'accepter mon invitation à dîner, nous pourrions nous rendre chez moi j'habite juste à côté, je pourrais vous préparer ma spécialité, des pâtes Carbonara, vous pourriez voir parmi bibliothèque mes ouvrages et comparer avec la vôtre ?

-          Je ne sais pas si cela est très raisonnable, surtout je ne voudrais pas vous déranger, j'ai assez usée de votre temps pour la journée, répondis-je alors que ma petite voix me criait de lui dire oui.

-          Si je vous le propose c'est que vous ne me dérangé pas, bien au contraire je trouve votre compagnie plus que charmante !

-          Soit alors, je suis d'accord. La curiosité de découvrir votre bibliothèque a eu raison de moi.

Nous voilà donc en route pour son appartement. Un magnifique loft m'accueil, en franchissant la porte je m'y sens tout de suite à l'aise, une bonne odeur d'encens traîne encore ses effluves et ça m'aide à me détendre un peu. Je me rends compte qu'il n'y a pas que la passion des livres que nous avons en commun, sa décoration aurait pu être exactement la mienne, d'ailleurs ça y ressemble beaucoup. Il me conduit vers son salon et l'atmosphère qui s'y dégage est tellement apaisante.

-          Je vous en prie, prenez place, je vais nous servir un petit verre de vin, on pourrait peut-être se tutoyer, et au passage moi c'est Lorenzo, dit-il en me montrant le divan.

-          Oui bien sûr, enchantée sincèrement Lorenzo moi c'est Ludivine, répondis-je en prenant place. Ton loft est magnifique, de l'extérieur on ne s'attend pas à ça !

-          Enchanté Ludivine, merci. En réalité je suis architecte, j'ai acheté cette bâtisse il y a quelques années et je l'ai entièrement transformé, à mon image.

-          Magnifique vraiment, tu as très bon goût, et pas que pour les livres, mes yeux tombèrent sur une immense bibliothèque qui prenait tout un mur, dis-je avec des étoiles dans les yeux.

-          Si tu n'y vois pas d'inconvénients je vais me mettre à l'aise pour cuisiner je préfère, fais-toi plaisir, me dit-il en me montrant la bibliothèque et en déposant deux verres de vin sur la table basse.

-          Je t'en prie tu es chez toi. Merci !

Je me retrouvai seule, je regardais longuement autour de moi et partout où mes yeux se posaient j'étais émerveiller, "décidément ce Lorenzo a tout pour plaire" ! Je me perdis à explorer ses nombreux ouvrages, je repérais directement la même collection de Maxime que j'avais chez moi, au moins il ne racontait pas des bobards. Tellement absorbée dans ma contemplation que je ne l'entendis pas revenir, mais sentis direct sa présence derrière moi, je restais figée n'osant pas me retourner, je ne suis pourtant pas de nature timide, mais je devais admettre que quelque chose me fascinais chez cet homme. Il resta là sans un mot, je sentais le trouble me monter ne sachant quelle réaction avoir. Je le sentais si proche de moi, son parfum me chatouillant les narines, et la chaleur de son corps si proche du miens.

Il caressa mon bras tendrement ce qui me donna des frissons.

-          Alors ma bibliothèque trouve grâce à tes yeux ?

-          Bien plus que je n'aurais pu rêver oui, j'y retrouve beaucoup de ma propre collection, moi qui pensais que seule les femmes savaient apprécier certains ouvrages !

Il éclata de rire, et quel rire merveilleux. Il me prit par les épaules pour me tourner face à lui, j'ai crue que mes jambes allaient me lâcher, mais je teins bon. Il plongea son regard dans le mien.

-          C'est ma mère qui m'a donné le goût et la passion des livres. Je suis ravie d'avoir rencontré une femme qui partage ma passion. Je te trouve très belle Ludivine, du moment où je t'ai vue sur cette terrasse je n'ai eu d'yeux que pour toi, je suis resté de longues minutes à t'observer lire, et je n'avais qu'une seule envie.

Sans dire un mot de plus, ne me laissant pas le temps de réagir, il déposa un doux et tendre baiser sur mes lèvres. Ses lèvres étaient si douce, sa barbe me chatouillait et j'aimais cette sensation, il y avait tellement longtemps qu'on ne m'avait pas embrassé comme ça, je lui rendis son baiser, car je dois avouer que j'en avais très envie aussi, en l'écoutant toute l'après-midi, j'imaginais ses lèvres sur les miennes.

Il se redressa et me regarda droit les yeux, il me mangeait littéralement, je ne savais plus trop quoi faire, rester là et voir la suite où prendre mes jambes à mon cou !

Il recula un peu et me regarda de haut en bas.

-          Je suis désolé je ne sais pas ce qui m'a prit une envie impossible à contrôler, te voir là devant mes livres, j'ai senti un tel élan en moi, j'ai laisser mes émotions prendre le dessus, je me répète mais tu es vraiment une très belle femme et du peu que j'ai vue, je ne parle pas que de ton physique, tu me plais beaucoup,, mais je ne voudrais pas te faire fuir par ce baiser, c'est tout le contraire que j'espère, il y a tellement longtemps que je n'ai pas rencontrée une si belle personne. Dit-il d'un trait de peur que je puisse l'interrompre.

-          Je dois reconnaître que je ne m'y attendais absolument pas en acceptant ton invitation, pour être honnête avec toi Lorenzo, je te trouve des plus charmant et bien sûr je ne parle pas que physiquement, tout chez toi me plais. Que faisons-nous maintenant, on reste plantés là à se regarder, tu te décides à me faire tes pâtes Carbonara où on passe direct au dessert ? me surpris-je à lui dire.

Nous éclatâmes de rire à en avoir mal au ventre. Comme ça faisait du bien de pouvoir être moi-même, car oui malgré le peu de temps passé à ses côtés, je me sentais moi, il y a longtemps que je n'avais pas ressentie une telle plénitude.

-          En plus tu as de la répartie, j'adore vraiment ! Je vais de ce pas nous préparer à dîner, mon ventre réclame un peu aussi, nous aurons le temps plus tard pour le dessert, dit-il tout sourire,

-          Tu peux rester ici à contempler ma collection, reprendre ta place dans le canapé, où me suivre à la cuisine, comme tu veux, ajouta-t-il en déposant un tendre baiser sur le coin de mes lèvres.

Je pris nos deux verres de vin et le rejoignit en cousine. Il portait un bas de jogging et un tee-shirt moulant, je pu enfin me rendre compte combien il était beau ainsi vêtu et à ma grande surprise, je devinais quelques tatouages par ci par là, j'aurais bien le temps pour les découvrir plus tard au moment du dessert, pensais-je.

Pendant qu'il cuisinait nous avions repris notre discussion sur les livres, comme si de rien n'était, comme un vieux couple, alors que ça ne faisait que quelques heures que nous nous connaissions. Je me sentais tellement bien. Nous rîmes beaucoup aussi.

Après avoir fini de dîner, je l'aidais à débarrasser malgré son refus.

Il me prit la main et me conduisit à l'étage, qui était aussi merveilleusement agencé que le bas. Il me montre la salle de bain en passage.

-          Peut-être as-tu envie de te rafraîchir un peu, je peux te prêter un peignoir.

-          Je veux bien merci avec plaisir.

La salle de bain était immense, avec une baignoire d'angle et une douche à l'italienne. Je pris une bonne douche, avec la chaleur de la journée elle fût un vrai délice. J'enfilai son peignoir légèrement un peu grand pour moi, mais peu importe je savais que je ne le garderai pas longtemps. Je ne me reconnaissais pas, je n'avais pas pour habitude de finir dès le premier soir dans le lit d'un homme, mais je me sentais tellement bien auprès de lui que c'était naturel de me retrouver en peignoir chez un parfait inconnu, enfin presque inconnu.

En sortant de la salle de bain, une musique douce s'échappait d'une pièce, ou je pouvais voir une lumière tamisée, tout comme en bas une bonne odeur d'encens se répandait. Je m'avançais timidement. Le temps que je prenne ma douche, Lorenzo avait allumée plusieurs bougies, il était à moitié allongé en train de lire, je me raclais la gorge pour qu'il s'aperçoive de ma présence.

-          Je ne t'ai pas entendu sortir de la salle de bain, viens approche toi de moi, cela t'a fait du bien ? dit-il en relevant la tête.

-          Un vrai délice cette douche merci beaucoup. Pendant celle-ci je me suis posée la question si nous ne faisions pas une bêtise tous les deux, après tout on se connait à peine…

Il ne me laissa pas le temps de poursuivre, il m'agrippa la main, me tira à lui et m'embrassa plus fougueusement encore. Je lâchais prise et m'abandonna à son baiser que je lui rendis avec fougue aussi. Il me retourna et me posa dos sur le lit, ouvrit doucement la ceinture du peignoir, sépara les deux pans et resta un moment à me manger des yeux.

-          Tu es vraiment très belle, j'aime tout ce que je vois ! Détends-toi et laisses-moi prendre soin de toi comme tu le mérite.

Il commença par embrasser mon cou, sa barbe me chatouillait, mais j'adorais cette sensation. A peine eut-il posé ses lèvres sur ma peau que je sentis des frissons me parcourir. Il descendit vers ma poitrine qui pointait déjà, les embrassa et les caressa avec une telle douceur, je caressais ses cheveux, pendant que sa langue jouait avec mes tétons pour les faire durcir encore plus. Il descendit encore avec sa langue le long de mon ventre, arriva à l'antre de mon triangle bien clean. Il écarta doucement mes cuisses et les embrassa à l'intérieur, un petit gémissement se fit entendre, je le sentis sourire.

Délicatement il écarta mes lèvres, glissa sa langue sur mon clitoris déjà bien gonflé de désir, il tournoya sa lange, je me cambrai et ondulais mon corps pour aller au même rythme que lui. Comme c'était bon, je ne me souviens plus quand un homme avait été aussi doux avec moi, pendant qu'il me faisait le plus merveilleux des cunni, je caressais et malaxais mes seins, il enfonça un doigt dans mon vagin, hummmm, tout en continuant d'activer sa langue sur mon clito il enfonça un second doigt et me doigta profondément, à ce rythme je n'allais pas tenir longtemps. Il enfonça ses doigts toujours plus profondément et sa langue se faisait encore plus pressante, il aspira mon clito, je me cambrai de plus en plus, je sentais que la jouissance allait être intense, je poussais des petits cris, et continuais d'onduler mon corps, je resserrais par moment mes cuisses, histoire de bien le garder là… Je sentais tout le plaisir qu'il avait en m'entendre gémir, il accéléra sa masturbation et je sentais que j'étais au point de non retour, je sentais ma mouille dégouliner de partout.

-          Ne te retiens pas ma beauté, je veux que tu m'inonde de ta mouille.

Je ne me le fis pas dire deux fois, je lâchais encore une fois prise, et squirta comme jamais je n'avais éjaculée avant. Je criais tout ma jouissance. Il se redressa et vint m'embrasser à pleine bouche, j'avais le goût de ma mouille et cela me plaisais énormément. Aucun homme avant n'avait réussi à me procurer une telle jouissance.

-          Maintenant chérie, laisses moi te posséder, je veux ne faire qu'un avec toi.

Il me retourna, pour me mettre à 4 pattes, il caressa longuement mes fesses bien rebondie, je me cambrai au maximum, je voulais le sentir complètement en moi.

Il frotta sa queue sur mes fesses, l'a frotta contre mon vagin, il fit entrer d'abord son gland pour le ressortir et le faire entrer à nouveau, puis tendrement il me pénétra entièrement, je sentais combien sa queue allait à merveille avec mon trou, ils étaient fait pour se rencontrer ses deux, pensais-je. Il commença par me prendre avec énormément de douceur, il devait éviter de venir trop vite lui aussi. Ses mains sur mes hanche, il s'enfonça encore plus loin en moi, nos gémissements étaient parfaitement synchro. Il accéléra ses va et vient en moi, je le sentais claquer contre mes fesses et mes cuisses, il s'agrippa plus fortement à mes hanches, et me défonça toujours plus.

-          Oh bordel ce que c'est bon, et ce cul ma chérie, tu me rends fou, je ne vais pas tenir longtemps je le crains.

-          A mon tour de te dire de te laisser aller, maintenant que nous nous sommes trouvés, nous aurons bien d'autres occasions et de faire durer notre plaisir.

Il poussa un cri de jouissance et je sentis son liquide tout chaud m'envahir. Nous tombâmes transpirants et essoufflés, il me retourna tendrement, m'embrassa longuement.

-          Et dire que je ne voulais pas sortir aujourd'hui à cause de la chaleur, j'ai bien fait. Je serais passé à côté d'une femme merveilleuse.

-          Dans la vie il n'y a pas de hasard, que de belles rencontres, répondis-je tout sourire. Il nous faudra penser à remercier Maxime sans qui cette rencontre n'aurait jamais eu lieu.

-          Oh oui un grand merci à Maxime.

Il s'allongea plus confortablement et m'attira tout contre lui. Je pu contempler et caresser ses merveilleux tatouages. Nous sommes vraiment identiques en tout point lui et moi. Je me blottie tout contre lui et nous nous endormîmes.